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1. |
Aller voir
01:52
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Aller voir
Aller voir
Juste en bas de chez soi
Il suffit d’une fois
Pour que son regard change
Aller voir
Sur le trottoir d’en face
Là où la vie se passe
Et se fait plus étrange
Aller voir
Tout au bout de la rue
Déjà l’on s’habitue
Aux nouveaux paysages
Aller voir
Dans un autre quartier
Quelques rues en chantiers
C’est déjà un voyage
Entrevoir
A l’orée de la ville
Où commence l’exil
Où finit l’habitude
Aller voir
Par n’importe quelle route
Au hasard de ses doutes
Suivre sa solitude
Aller voir
Dans un pays voisin
Se vouloir orphelin
Innocent du langage
Aller voir
Ne guetter à sa montre
Que l’heureuse rencontre
Qui nous fera moins sage
Aller voir
Au-delà d’une mer
Libre d’être éphémère
De mourir étranger
A l’espoir
Aborder une terre
Où d’autres sédentaires
Vous regardent passer
Aller voir
Un nouvel horizon
Offrir à sa maison
Le présent d’une absence
Aller voir
L’autre bout de ce monde
D’une pensée vagabonde
Ecrire un long silence
Ecrire un long silence
Laurent Berger
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2. |
Le faux pas
02:01
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Le faux pas
Nos yeux sirotent le présent
Dans des verres de vif argent
Nous ne sommes que deux éclats
J’ose pas
Je laisse ta bouche gourmande
Confondre l’offre et la demande
Changer ton rire en opéra
J’ose pas
De toute ma chair je tremble
Je dis c’est le froid ça ressemble
A une armée de p’tits soldats
J’ose pas
Offense est faite à ton sein clair
Que je frôle dans un éclair
D’un regard fuyant vers tes bas
J’ose pas
La cathédrale de nos sens
Implose au premier pas de danse
Nos pas font une corrida
J’ose pas
L’enfer n’est qu’une simple forge
Quand je m’approche de ta gorge
Que mon sang bout que mon cœur bat
J’ose pas
On se rassoit dans la pénombre
Les autres autour font le surnombre
Et notre nuit s’arrête là
J’ose pas
Je te cherche au fond d’un verre vide
Y a plus de hasard qui nous guide
Faut se bouger rentrer chez soi
J’ose pas
Je laisse le temps ne rien faire
Je te redessine en chimère
Mais faire le deuil d’un faux-pas
J’ose pas
J’ose pas
Laurent Berger
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3. |
Amoureux
02:55
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Amoureux
Amoureux
Tout comme au premier jour
Du temps que notre amour
Ressemblait à un jeu
Amoureux
Quand devant tous les autres
Nous étions deux apôtres
Et nous moquions bien d’eux
Amoureux
Amoureux
Du temps d’avant les houles
Quand au milieu des foules
Nous n’étions bien qu’à deux
Amoureux
Quand certains mauvais rôles
Trouvaient ça presque drôle
De vivre pour si peu
Amoureux
Je nous voudrais bien ainsi
Dans les parfums d’aujourd’hui
Ivres encore comme au départ
Je nous voudrais bien ma mie
Seuls jardiniers de nos vies
Libres encore dans nos amarres
Amoureux
C’est caresser une âme
À l’envers des infâmes
Les ni trop ni trop peu
Amoureux
C’est l’enfance de l’art
C’est la beauté sans fard
C’est le talent des dieux
Amoureux
Amoureux
Si c’est pas du velours
Que de se faire la cour
J’y mets mon cœur au feu
Amoureux
C’est goûter au bien-être
À la peur des peut-être
C’est trembler que l’on veut
Amoureux
Je nous voudrais bien ainsi
Dans les parfums d’aujourd’hui
Ivres encore comme au départ
Je nous voudrais bien ma mie
Seuls jardiniers de nos vies
Libres encore dans nos amarres
Amoureux
C’est pas la première fois
Nous venons toi et moi
D’autres mers d’autres cieux
Amoureux
C’est pas non plus la dernière
Ne bridons pas l’éphémère
D’inutiles enjeux
Amoureux
Amoureux
Mais de qui mais de quoi
Tant qu’on vit on se doit
D’émerveiller ses yeux
Amoureux
Et si la vie nous entache
D’un partage des taches
Pardi, mais qui dit mieux
Amoureux
Je nous voudrais bien ainsi
Dans les parfums d’aujourd’hui
Ivres encore comme au départ
Je nous voudrais bien ma mie
Seuls jardiniers de nos vies
Libres encore dans nos amarres
Amoureux
Le pinson dans la treille
Qui siffle un peu pareil
Au maçon des banlieues
Amoureux
Fidèle à l’inconnue
Qui nous portait aux nues
Et nous rendait heureux
Laurent Berger
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4. |
On ne s'entend pas
02:15
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On ne s’entend pas
On ne s'entend pas,
On ne s'entend plus
J'ai mal dans mes reins
J'ai mal dans mes rues
J'ai mal d'avoir faim
J'ai mal d'être à nu
Je suis ville morte
Ca ne suffit pas
Ca ne suffit plus
Ces tendres pantins
Ces à-cœur perdus
Qui espèrent en vain
La venue d'un élu
Qui leur ferait escorte
En veux-tu, en voilà
Des amoureux perdus
Qui se lâchent la main
Qui se perdent de vue
Et se jettent chagrin
Aux flots d'une avenue
Et qu'un courant emporte
Et au cœur de tout ça
Ville de petite vertu
Tu fais semblant de rien
Tu t'en fous plein la vue
Tu accélères ton train
Et tes enfants n’ont plus
Qu’à se crever l’aorte
Je ne t'entends pas
Je ne t'entends plus
Ni même ceux dont trop las
J'espérais le salut
Comme un hôte à leur foi
Moi qui ne croyais plus
Moi dont le cœur avorte
Me veux-tu, me voilà
Vois je m'offre à ta vue
Vois je te tends la main
Je te dis déjà tu
Je n'te demande rien
Qu'un sourire invendu
Mais quel diable t'emporte
Mais je ne t'en veux pas
Je ne t'en veux plus
On n'aime jamais pour rien
C'est l'unique salut
De ça je suis certain
Et je reste à l'affût
D’amours de toutes sortes
Laurent Berger
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5. |
Tout est permis
01:34
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Tout est permis
Papa veut que je sois poli
Que je dise toujours merci
Que j'attende mon tour pardi
A la poste, à l'épicerie
Papa veut que je sois poli
Que je ne parle qu'après lui
Et que je sourie à ceux-ci
Qui le font suer jour et nuit
Comme je l'aime, j'obéis
Papa veut que je sois gentil
A l'amicale des conscrits
Avec les gens de la mairie
Les camarades du parti
Papa veut que je sois poli
Quand on n'a pas le sou qu’il dit
Quand on vit sa vie à crédit
Y'a que l'honneur qui ait un prix
Comme je l'aime, j'obéis
Le moindre écart le crucifie
Le moindre écart je suis puni
A la maison le mercredi
Et le week-end pas de sortie
Papa veut que je fasse mon lit
Que je n'raconte pas ma vie
A des inconnus dans la nuit
Il faut se méfier d'après lui
Comme je l'aime, j'obéis
Pas tendre la joue aux on-dit
Tous les voisins seraient ravis
Mieux vaut bouffer les pissenlits
Par la racine que l'infamie
Et ne pas tenter les ennuis
Eviter la gendarmerie
Il n'viendra pas me chercher si
Des fois j'y passais une nuit
Comme je l'aime, j'obéis
Mais aujourd'hui tout est fini
Tout a changé depuis lundi
Je peux dire merde à l'envi
C'est le dernier de ses soucis
Je peux voler à l'épicerie
Car aujourd'hui tout est permis
On l'a viré sans préavis
Passé en pertes pour des profits
Je peux voler n'importe qui
C'est le dernier de ses soucis
Je peux dire merde à l'envi
Car aujourd'hui tout est permis
Laurent Berger
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6. |
Comme une étoile
02:11
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Comme une étoile
Comme une étoile
Chassée du paradis
Nous voilà en sursis
Est-ce une question d’heure
De jours, ou de semaine
Et ce poids que je traîne
La faute à mon bonheur
Comme une étoile
Impuissante à la nuit
Face au mauvais esprit
Au vertige du leurre
Faut-il baiser des anges
Les noyer dans la fange
A vos goûts mes seigneurs
Comme une épave
Qui titube et se brise
Mon cœur est en banquise
Ma banquise est en pleurs
Permettez que j’inonde
L’incroyable rotonde
Avant que je ne meurs
Comme une étoile
Chassée du paradis
Nous voilà ennemis
Et chacun pour sa peur
Et chacun pour ses armes
Au couvent de ses larmes
Comme unique prieur
Comme une étoile
Je veux te voir encore
Petit animal mort
Il n’est déjà plus l’heure
Laurent Berger
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7. |
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L’épouse d’un grand homme
J'aurais voulu être
L'épouse d'un grand homme
La femme du paraître
L'objet d'un décorum
Le sourire à la bouche
Et l'œil de velours
Jouer la sainte nitouche
Mais provoquer l'amour
J’aurais voulu être
Le fantasme de ceux
Qui convoitent mon maître
Pour m’approcher un peu
Celle qu’on ambitionne
De s’offrir en passade
Derrière les colonnes
Au cœur d’une ambassade
L’élégance gracile
Qui comblerait d’audace
Le moindre baise-en-ville
Et l’hôtel de passe
Pour l’homme et son épouse
N’être qu’une obsession
La suspicion jalouse
Et l’orgueil félon
Et regarder de haut
Ceux qui guignent mes bas
Voulant croire au cadeau
D’un possible repas
Ah j’aurais bien voulu
Au sein de l'assistance
Jeter mon dévolu
Sur un sans importance
Et le faire mariner
Dans son rôle d’élu
Le laisser s’approcher
Chaque soir un peu plus
Affûtant ses ergots
Et crânant comme un mâle
Dédaignant les ragots
Sûr d’atteindre son Graal
Tout beau, tout chaud, tout con
Qu’il ose enfin sa chance
Lui répondre : « Pardon
Mais qu’elle est cette offense ? »
Et le voir s’enfuir
Au milieu du sérail
D’où fuseraient les rires
De la noble volaille
Une vraie pute en somme
Seule reine du jeu
Qui fait baver les hommes
Mais se refuse à eux !
Une authentique garce
Qui s’offre à loisir
Le dindon et la farce
Comme autant de plaisir
J'aurais voulu être
L'épouse d'un grand homme
La femme du paraître
L'objet d'un décorum
Le sourire à la bouche
Et l'œil de velours
Jouer la sainte nitouche
Mais provoquer l'amour
Oui provoquer l'amour
Ah provoquer l'amour
Laurent Berger
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8. |
Elle t'attend
02:39
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Elle t’attend
Elle t’attend
Elle a déjà tout préparé
De ce repas à partager
Avec celui-ci celui-là
Dont elle saura combler les bras
Avec celui-là celui-ci
Dont elle voudrait combler la vie
Elle t’attend
C’est ainsi qu’elle a tout prévu
Mais il lui reste un inconnu
Et chaque jour à chaque instant
Les petits plats vont dans les grands
Des fois que celui qu’elle espère
Soit caché là juste derrière
Elle t’attend
Ton oreiller est à sa place
Et le reflet qu’est dans sa glace
C’est pas pour elle qu’elle en prend soin
C’est pour toi qui viendras demain
Combler les vides qu’elle a laissés
Dans ses placards dans ses journées
En attendant
Elle cultive son jardin
Elle est tout amour pour les siens
Elle s’offre parfois un voyage
Elle aime les nouveaux visages
Et puis y’a son travail aussi
On peut pas dire qu’elle s’ennuie
En t’attendant
Devant tous les copains copines
Devant tous les voisins voisines
Elle fait celle que rien n’inquiète
Elle ne dit rien de sa disette
Elle tait qu’il n’y en a qu’un qui peut
De son ventre dénouer les nœuds
Elle fait semblant
Car tellement qu’elle se sent prête
Elle voudrait bien ouvrir la fête
Pour celui qui nourrit sa joie
Alors mon couillon si c’est toi
Tu devrais venir au plus vite
Une veine pareille ça se mérite
Laurent Berger
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9. |
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Deux hommes fument sur la rive
Deux hommes fument sur la rive
Une femme seule est dans l’eau
Lequel en essuiera l’esquive
Lequel en sèchera la peau
Celui-ci porte une casquette
Et celui-là un chapeau blanc
Leurs deux regards d’ombre s’inquiètent
Et, sous la robe de l’étang
Ils suivent le lent mouvement
Des jambes nues qui troublent l’onde
L’un et l’autre se font serment
D’en goûter l’eau la plus profonde
Notre nageuse dans sa malice
Etire un bras jusqu’au soleil
Et le soleil se fait complice
Qui l’illumine sans pareil
Mais deux hommes fument sur le rivage
Evoquant leur humeur de peindre
Et de suspendre les nuages
Les hommes toujours ne font que feindre
Ils couchent alors leur impatience
Tout en ruminant leur salive
Ils écrasent d’un long silence
Notre endormie à la dérive
Elle s’amuse le bras levé
Qui du cou d’un cygne à la grâce
Enfin le laisse retomber
Et du miroir brise la glace
Ainsi ses bras comme un moulin
Font une horloge paresseuse
L’après-midi serait sans fin
Mais une ombre la rend frileuse
Et elle accoste sur l’autre rive
Là où les herbes sont plus grasses
Et la piqûre est plus que vive
Quand apparaît celle qu’elle embrasse.
Deux hommes fument sur la rive
Deux hommes fument sur le rivage
Laurent Berger
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10. |
La gardienne d'un fleuve
02:50
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La gardienne d’un fleuve
Je suis la gardienne d'un fleuve
J'en apprivoise les contours
C'est à ses flancs que je m'abreuve
Que j'embellis un peu mes jours
Je suis la gardienne d'un fleuve
Qui dans mes bras s'est endormi
S'il est des sommeils qui émeuvent
Il en est qui nous blessent aussi
Car s'il m'échappe dans ses rêves
Il m'échappe aussi dans la vie
Dès qu'il s'éveille et qu'il se lève
Je sais qu'il est déjà parti
Car si dans mes bras il déborde
S'il met souvent a mal ses digues
Le soir c'est une autre qui le borde
Ignorant tout de ses fatigues
Je suis la gardienne d'un fleuve
J'en apaise un peu les tourments
Je prends ma part de ses épreuves
De tout mon amour et pourtant
Pourtant je ne suis que la barge
Qui le repose et le soulage
Jamais je n'verrais le grand large
Jamais je n'serais du voyage
Je ne suis là que pour la drague
Que pour la tourbe et le limon
Je ne porterais pas la bague
Et ne céderais jamais mon nom
Je suis la maîtresse d'un fleuve
Et si j'en goûte les remouds
Si nos amours toujours sont neuves
Je n'en connais qu'un avant goût
Celui qui fait tourner nos têtes
Et nous fait chavirer parfois
Jusqu'à l'ultime cigarette
Au seuil du je rentre chez moi
Je suis la gardienne d'un fleuve
Mais qui pourrait me jalouser
J'en suis l'amante aussi la veuve
C'est là tout le prix a payer
A ne jamais vouloir de preuve
A vivre l'amour au comptant
On regarde couler des fleuves
On se nourrit de sédiment
Laurent Berger
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11. |
Sous un pont
02:49
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Sous un pont
Sous un pont
Je finirai ma vie
Sans statut ni crédit
Comme un épouvantail
Qui boit qui pue qui braille
Sous un pont de Paris
Car ce s’ra à Paris
J’ai bien trop d’ambition
Pour échouer à Lyon
Sous un pont
Sous un pont
J’poursuivrais mes chansons
La rime est ma raison
Et la Seine vaut la scène
Je n’aurais pas de peine
Là comme en résidence
A forger mes sentences
Et j’offrirai chacune
Au fleuve et à la lune
Sans rancune
Sous un pont
Tant pis pour la carrière
Je la laisse derrière
Je m’offre des vacances
Sous un pont quai de France
Je vous laisse les amis
Relever le défi
Je revendique l’heure
Du droit à la lenteur
Sans un leurre
Sans un rond
Quand les copains viendront
Visiter mes cartons
Dédé le pétomane
Frais sorti de cabane
Jean-Pierre et son pipeau
Toujours plus fou plus faux
On fera tout un foin
En gueulant nos refrains
Comme des chiens
Attention
Un piano en cagettes
Des conserves en goguettes
Comme à la belle époque
On se jouera du rock
Je viderai mon sac
Sans prompteur ni play-back
Et puis on reprendra
La chanson de papa
« Sous les ponts de Paris
S’envole une chanson… »
Comme un con
Quand les copains partis
Quand le ciel évanoui
Quand usé d’être ivre
Quand raidi par le givre
Je n’aurais plus qu’à faire
Mon chemin à l’envers
De mon lit en cageot
Je ferais un bateau
Et à l’eau
Pour de bon
Je m’offrirais au fleuve
Sans qu’un vivant s’émeuve
Du gisant qui s’élance
A la seule providence
De l’enfant sans visage
Dans son dernier voyage
De ce bateau sans voile
Vers son ultime étoile
Car si j’ai de la veine
Si les vents me comprennent
Je veux que mon radeau
Ma galère, mon berceau
Tout chargé de mes doutes
Sache trouver sa route
Où l’amour vaut encor’
Un peu plus cher que l’or
Et qu’il s’immobilise
Enfin aux Marquises
Laurent Berger
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12. |
Le marcheur du désert
02:51
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Le marcheur du désert
Le marcheur du désert
A t’il soif a t’il faim
Il ne sait plus très bien
Tant la tête lui tourne
Tant d’horizons lointains
Lui ont glissé des mains
Est-ce la vie qui se détourne
Le dormeur du désert
A t’il froid a t’il peur
Avec tout ce qu’on pleure
Il serait si facile
Pour des hommes de biens
D’irriguer un jardin
De faire ici, une plaine fertile
Le pécheur du désert
N’a pas d’autre mirage
Que d’être des rois mages
Le porteur de chimère
Du sommet de sa dune
Peut-il toucher la lune
Etreindre sa lumière
Le veilleur du désert
Face aux dieux, face au vide
Qu’est-ce donc qui le guide
Qui déchire le voile
De sa propre existence
De son reste d’enfance
Un homme ou une étoile
Laurent Berger
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Laurent Berger France
Chansons de l’instant, chansons de rencontres,
Laurent Berger a l’art de fouiller derrière
les
apparences et de nous faire redécouvrir nos
propres vies d’individus, de citoyens ou
d’amants. Avec déjà cinq albums à son actif,
Laurent Berger est reconnu pour son inspiration
singulière et son écriture élégante, sensible et
imagée.
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